La femme et la vie au foyer
- La maison romaine
La maison romaine a les característiques basiques de la
maison méditerranéenne typique. On y accède depuis la ianua par un couloir nommé fauces;
et on trouve au milieu de l’atrium un
impluvium et uncompluvium pour recueillir l’eau de pluie. Toutes les chambres (cubicula) donnaient sur la cour
centrale. Le paterfamilias était le
seul à pouvoir accéder à son bureau (tabulinum).
Si il y avait de l’espace supplémentaire, on installait une taverne. Les
chambres des esclaves, la cuisine et la salle à manger se trouvaient dans la
partie la plus éloignée de la rue.
La décoration de la domus était faite de mosaïques à terre et sur les murs,
et à l’entrée, oú il était de coutume d’avoir le cave canem, des peintures avec de vives couleurs et représentant hommes,
dieux ou animaux.
Il y avait d’autres types de maisons que la domus:
- Les insulae. Il s’agissait de blocs d’appartements oú vivait les gens plus modestes.
- Les villae. Elles étaient situées à la campagne et étaient presque aussi luxueuses que les domus, quoique plus rustiques.
- Les tâches quotidiennes de la femme romaine
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La Hilandera, pintura de Waterhouse |
La femme romaine passait la plus grande partie de son temps
à la maison. Elle s’occupait des fils, et surtout de l’éducation des filles
bien qu’elles cessaient d’étudier tres tôt pour tisserm filer, superviser le
travail des esclaves.
Elles avaient la responsabilité des clefs de la maison.
Elles sortaient de la maison pour acheter des choses, visiter
leurs amis et assistir à des espectacles públics ou aller au temple.
Les tâches principales:
- Organiser la cuisine
- La médecine domestique (avec les plantes du jardin)
- Honorer les dieux avec le paterfamilias (pour rotéger la famille)
- Maintenir le feu
- Le vêtement romain

L’habit
officiel des citoyens romains était la toge:
- Toga candida (la plus habituelle)
- Toga praetexta (de couleur pourpre, prêtres et moins de 17 ans)
- Toga sordida (gens humbles et gens en deuil)
Ils portaient
aussi et surtout des túniques (hommes) et la stola
(femmes). Les cavaliers portaient l’augustus
clavus, et les prêtres le latus
calvus de couleur pourpre.
Les manteaux:
- Pallium pour aller en ville
- Paenulla: manteau imperméable
- Sagum: manteau des militaires
- Plaudamentum: manteau pourpre jusqu’aux genoux porté uniquement par les empereurs.
Les
chaussures étaient simples:
- Calecus (chaussures)
- Crepida/solea (sandales)
- Soccus (sabots)
Les sous-vêtements
masculins étaient les subligars. Les
militaires portaient des braies (bracae),
pantalons d’origine barbare.
Les sous-vêtements
féminins étaient la fascia pectoralis
et la fàscia curalis.
- Le Mariage
Le
droit de se marier était un des droits privés de tout citoyen romain (ius
connubi). Il existait deux manières différentes de se marier.
- Sine Manu: La femme restait sous la tutelle du père, et conservait ainsi ses biens et droits héréditaires. Ce type de mariages laissait plus de liberté à la femme, mais il était associé aux classes non privilégiées.
- Cum manu: La femme qui se mariait devenait un membre de la famille de l’époux. Elle n’était plus sous tutelle du paterfamilias mais sous celle du mari.
Confarreatio: Avant
la cérémonie religieuse, on célébrait une fête d’engagement (sponsalia), durant laquelle le promis
offrait à la promise un anneau pour son annulaire (symbole de promeses, à la
main gauche).
Quelques
jours avant le mariage, les fiancés signaient un contrat matrimonial pour avoir
une preuve légale de leur volonté de vivre ensemble.
Le
jour de la cérémonie, la fiancée se vêtait d’une túniques blanche coupé, avec
un manteau nommé stola, de couleur jaune et de forme rectangulaire, et
les cheveux étaient couverts d’un voile semi transparent Orange et d’une
couronne de fleurs tressées.
Le
futurs marié et les persones de sa famille allaient chercher la future mariée
chez elle et se dirigaient vers le lieu oú se célébrait la cérémonie. Celle-ci
commençait par un sacrifice animal pour placer le mariage sous des augures
favorables. Ensuite, une femme qui n’avait eu qu’un seul mari prenait la main
droite des fiancés et écoutait leur promeses de fidelité (dextrum iunctio). Une fois la cérémonie terminée, une récé`tion
avait lieu. Après la récéption, les invités simulaient un rapt de la mariée.
Ils l’emmenaient alors à la maison de son époux. Des musiciens les
accompagnaient des porteurs de torches illuminaient la mariée.
Une
fois arrivée a sa nouvelle demeure avec ses trois meilleures amies, le marié la
portait dans ses bras et ils franchissaient le seuil. Il lui donnait du feu et
de l’eau et ils se rendaient à la chambre principale.
Coemptio: c'était la vente symbolique de la mariée, le marié l'achetait au père. Le marié récupérait l'argent au bout d'un moment, car ils devaient tout partager.
Per usum (parce qu'il ne s'en ait pas fait usage): Passer trois nuits sans interruption chez le marié et vivre ensemble durant un an.
Les enfants, filles et garçons, étaient éduqués à la maison jusqu’à leurs 7 ans, par la materfamilias.
L’école secondaire (ludus grammaticus) commençait à 12 ans et finissait à 16, consistait en l’apprentissage de la théorie grammaticale, de la métriquem de la phonétique, la morphologiem les sciences naturellesm l’astronomie, la mythologiem la physique, la géographie...
Les filles n’allaient mème pas l’école primaire et continuaient à étudier à la maison, guidées par leur mère. Elles devaient apprendre les tâches domestiaue et à être une future épouse exemplaire.
Lorsqu’une personne (importante) mourrait, son cadavre était exposé chez lui pour que sa famille et ses amis puissent venir lui rendre hommage.
Per usum (parce qu'il ne s'en ait pas fait usage): Passer trois nuits sans interruption chez le marié et vivre ensemble durant un an.
- La Famille
Les descendents directs d’un
ancêtre commun portent le même nom de famille. Le noyau familial romain était
formé du paterfamilias, de la materfamilias, i des liberis (fils et filles), et parfois des
grands-parents paternels.
Le paterfamilias bénéficiait de la patria
protesta (qui consistait en l’exercice d’un influence unilatérale). Les
fils dépendaient des parents, et les filles aussi jusqu’à leur mariage (la
tutelle passait alors au mari).
La patria
protesta était constituée de:
· Ius vitae necisque (droit sur la vie et la mort des enfants) i ius exponendi (droit de reconnaître ou non les enfants comme siens)
· Ius vendendi (droit de vendre ses enfants)
· Ius noxia dandi (droit de se soustraire aux dommages causés par les membres de sa famille à un tiers ou à ses biens).
· Ius patrimonii (Le père était le seul à avoir des droits sur les biens)
· Ius exheredes faciendi (Droit de déshériter les fils.)
ADOPTION ET EMANCIPATION
Le patriarcat romain était fortament préoccupé par le fait d’avoir une descendance masculine. S’ils n’avaient pas d’héritier, il pouvaient l’adopter et celui-ci prenait alors le nom du père, tout en conservant son ancien nom à la fin. Ce fut le cas de Publi Corneli Escipió Emilià.
La préoccupation de l’assurance d’une descendance masculine provoquait parfois des divorces. Le mari pouvait alors cédait sa femme à un ami, et lorque celle-ci était enceinte d’un héritier, le père était relégué au rang de second mari et la femme se remariait avec le premier.
Les garçons abandonnaient le domicili familial à leurs 17 ans.
Le père lui donnait un peu d'argent, mais l'enfant n’avait aucune entité juridique pour gérer des biens, il ne pouvait pas faire d’opérations de vente, ne pouvait pas faire un testament, etc.
Après la mort du père, les descendants masculins et féminins devenaient le sui Suris (personnes ayant leur propre identité juridique. Les femmes passaient sous la tutelle de l’héritier du père).
L'éducation

A partir de 7 ans, ils entraient à l’école primaire (ludus litterarius) oú ils apprenaient à écrire, lire, épeler, le sport et les mathématiques bàsiques.
Les enfants des classes privilégiées avaient un pedagogus qui leur donnait des cours de musique, littérature...

Les études supérieures (rethor) préparaient des cursus comme le droit, la médecine, la philosophie... Les universités les plus cotés étaient celles de Rhodes et d’Athènes.

Les écoles romaines n’avaient ni tables ni pupitres, les écoliers écrivaient sur un tablette de bois et de cire posée sur leurs genoux. A l’école secondairem ils écrivaient avec de l’encre sur des parchemins.
Le Divorce
Les femmes étaient toujours considérées comme responsables de la séparation. Les relations extramatrimoniales des femmes étaient réglées par la justice privée; le père pouvait exercir son droit de mort sur la fille et son amant. Le mari, quant à lui, n’avait que le droit de tuer le mari.
Le divorce était quelques chose de très moderne. La façon la plus classiques de divorcer était per usum.
Cause habituelles de divorce:
- Adultère (de la femme)
- Stérilité (de la femme)
- Privation de liberté de l’époux
L’avortement était pénalisé si la femme le faisait sams que le mari le sache ou l’accepte.
Pour divorcer, il fallait prendre les clefs de la domus et les laisser dans le triclinium puis partir.
- La Religion
La religion romaine était polythéiste. Les habitants de l’empire romain croyaient que pour contenter les dieux, il fallait leur offrir des sacrificis rituels. Dans la sphère familiale, c’est le paterfamilias qui s’en occupait, en offrant des sacrificis aux dieux Lares, Manes et Penates (dieux protecteurs du foyer).
Prières: Formules sacrées lues pendant une cérémonie. Le prêtre devait toujours avoir la tête couverte. Il répétait les mêmes paroles à chaque cérémonie, et quand celle-ci était terminée, il tournait la tête à droite, se cachait la bouche avec la main droite et faisait une salutation aux dieux pour avoir de bons augures.
Sacrifices: Il fallait immoler un animal en bonne santé. La victime était parée de fleurs, vin, miel o lait et était tuée d’un seul coup (pour éviter la malchance). On observait ensuite ses entrailles pour voir si elle était en bonne ou mauvaise santé. Si elle était malade, c’était un mauvais présage.
- La Mort
Les romains donnaient beaucoup d’importance à la mort. Les cérémonies fúnebres étaient de grand rituels.

On posait des fleurs dans le cercueil, entouré de chandeliers. Un crieur annonçait la mort, et le jour et l’heure de l’enterrement.
La cérémonie consistait à déplacer le cercueil ouvert jusqu’au lieu de la sépulture. Le déplacement était accompagné par des musiciens, pleureuses... La famille était vêtue de deuil. Quand ils arrivaient au fòrum, les parents proches faisaient un éloge públic du difunt.
Après avoir fermé les yeux et embrassé le difunt, il était incinéré ou enterré.
Huit jours après l’enterrement avait lieu une cérémonie de purification familiale. Le jour anniversaire de la mort, la famille portait des fleurs sur la tombe du défunt. Trois fois par an, on célébrait le défunt.
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